Lors d’une masterclass donné lors du Festival Lumière de Lyon, Vanessa Paradis a évoqué le tournage du film Une chance sur 2 qui avait réuni les deux grands acteurs et elle-même, sous la direction de Patrice Leconte en 1998.
L’actrice, inoubliable dans l’Élisa de Jean Becker, a charmé le public lors d’une masterclass, donné le dimanche 13 octobre au Festival Lumière de Lyon. Vanessa Paradis a agrémenté son discours de belles anecdotes. Elle est notamment revenue sur les grands acteurs avec qui elle a eu la joie et l’honneur de tourner, notamment les deux monstres sacrés, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Face à une salle pleine, l’actrice est apparue très à l’aise et a évoqué un tournage « tellement spécial », celui d’Une Chance Sur 2 de Patrice Leconte, sorti en 1998. « Je savais à quel point j’avais de la chance à l’époque, mais aujourd’hui, je m’en rends encore plus compte », a-t-elle déclaré, ajoutant avec un sourire, « J’ai pu passer quatre mois avec eux, et ils se sont battus pour moi. »
Vanessa Paradis s’est remémoré les instants passés à côté de ce duo unique : « J’étais très observatrice de leurs retrouvailles, c’était un tournage très long, 4 mois de tournage, beaucoup de cascades que Jean-Paul a fait évidemment lui-même, je réalise plus aujourd’hui. Bien sûr, je savais que c’était très spécial de tourner avec eux, je savais que c’était une chance mais je réalise encore plus aujourd’hui la chance que c’était de passer quatre mois avec eux, de jouer avec eux qui se bagarrent pour m’avoir. C’était une grande chance. »
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« On voyait qu’ils s’aimaient beaucoup »
Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ont toujours été proches. Ayant participé au tournage de huit films ensemble, les deux acteurs se sont révélés être de grands amis à la ville comme à la scène. Pour autant, bien que les deux hommes aient brillé au firmament du 7e art, Vanessa Paradis n’a pas hésité à pointer du doigt leur différence de caractère, une fois la caméra éteinte. « Jean-Paul Belmondo était toujours entouré de gens, on riait beaucoup quand Alain Delon était seul, juste lui et ses chiens », raconte, émue, l’actrice au cours de son récit. « Mais quand ils se retrouvaient tous les deux, on voyait qu’ils s’aimaient beaucoup. Ils étaient heureux de faire ce film ensemble. »
En guise de conclusion de cette conversation nostalgique avec la journaliste Virginie Apiou, Vanessa Paradis a évoqué l’étendue de son registre, qui alterne entre la comédie et le drame. Bientôt elle va pouvoir l’enrichir d’un nouveau genre cinématographique, la comédie musicale, comme elle l’a confié avec enthousiasme à son interlocutrice, spécialiste de cinéma : « J’en ai toujours rêvé. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas encore fait de comédie musicale. J’ai chanté dans quelques films, mais chanter, danser et jouer dans un film serait incroyable ! Je dois me dépêcher avant d’avoir de l’arthrite ».
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