Voilà deux ans que Michel Lechapt, Saint-Maximinois de souche, a acheté un terrain non constructible aux Grands Plantiers.
Avec l’aide de son frère Christian, ils ont débroussaillé, dégagé la parcelle, et des murets en pierres sèches sont réapparus, dégradés par le temps, l’érosion, les sangliers, le manque d’entretien laissant percevoir de nombreuses brèches.
Ils se sont lancé un défi : les remonter.
Ils ont utilisé les pierres découvertes sur le terrain, aucun apport extérieur, et calé les pierres ainsi que les cales dans la plus parfaite tradition de ces murets.
« Cela nous a occupé les mains et l’esprit, rapporte Michel, ébéniste menuisier de métier, retraité, voilà une bonne année qu’on y travaille et nous n’avons pas terminé. Tout l’espace n’est pas clos. Nous sommes sur de la roche recouverte seulement par 30 cm de terre. Du coup, nous n’avons sorti aucun remblai. Nous participons ainsi à la conservation du petit patrimoine local. Nous luttons contre l’érosion des sols et nous offrons aux insectes et à la petite faune un habitat non négligeable. »
Sur cette parcelle des oliviers, ont rejoint ceux que les deux frères ont conservés.
Un beau travail de professionnels pour deux frères qui se disent amateurs.
Correspondant Midi Libre : 06 87 80 43 44.
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