Mark Cavendish avait l’air bien extatique sur la ligne d’arrivée à Saint-Vulbas, en remportant le sprint de la 5e étape du Tour de France, pour un homme qui ne se disait pas obsédé par le record d’Eddy Merckx il y a un an à peine. Il faut dire qu’entre-temps, de l’eau a coulé sous les ponts pour le vétéran d’Astana.
Entre son chant du cygne avorté l’an passé à Limoges sur une chute au ralenti sur la 8e étape, l’annonce de sa prolongation au mois d’octobre et son chemin de croix sur le premier week-end du Tour 2024, il fallait bien un brin d’obsession pour accepter d’endurer tout ça pour une victoire de plus. « Une étape, ça peut faire toute une carrière, philosophe le Man of Man au micro de France 2. Et j’ai toujours eu besoin d’en gagner une de plus, une de plus… »
Van Aert et De Lie admiratif du Cav
Jusqu’à la 35e historique. Le Cav fait partie des rares à pouvoir se vanter d’avoir mis le Cannibale dans son rétro, ça valait bien une belle médaille et les embrassades de toutes les figures du sprint du peloton, sauf peut-être Mads Pedersen, dispensé pour cause de flirt avec le bitume. De Wout Van Aert à Arnaud de Lie sans oublier ses compagnons de galère, ils ont été nombreux à venir lui glisser un mot sur la ligne.
Wout Van Aert : « Je le regardais à la télé avant de devenir pro. Je l’admire vraiment beaucoup. »
Arnaud De Lie, sur France 2 : « Le voir gagner ici, c’est vraiment génial. Il fait tout à la perfection. Il a quasi 40 ans, il a même la tape sur le guidon comme si c’était son premier Tour de France. Avoir cette passion jusqu’à 39 ans, c’est vraiment incroyable, chapeau à lui. »
Drôle de voir ce beau monde partager avec sincérité le bonheur d’un homme à qui ils ont encore aujourd’hui âprement disputé la victoire, à commencer par Jasper Philipsen, emmené par Van der Poel, puis coincé dans le trafic avant de repointer le bout de son nez au prix d’un numéro de cirque que certains jugeront dangereux. Effort surhumain mais vain du Néerlandais : il n’empêchera pas le roi de s’imposer avec assez de marge pour lever les bras avant la ligne.
Une victoire dans la victoire
Sa présence dans le sprint final de mercredi était déjà un succès en soi. Trahi par son corps dès le départ à Florence – alors qu’il s’était farci le Tour de Suisse pour arriver en forme fin juin, un comble ! – il n’a dû son salut qu’à des coéquipiers sur les routes italiennes. Ils étaient quatre à le protéger du vent, l’asperger d’eau à l’encourager, l’interdire d’abandonner et à le ramener dans les délais à Rimini.
« « Honnêtement, je suis fatigué, admet Cavendish. C’est mon 15e Tour de France, c’est déjà difficile rien que pour être au départ. Je vieillis. Se remettre en forme chaque année, qu’est-ce que c’est dur. Il faut savoir comment passer. Ce n’est pas la première fois que j’ai une mauvaise journée, une mauvaise première journée sur le peloton. On s’en moque que les gens disent qu’il est rincé, fini. Il faut donner le meilleur pour saisir l’opportunité comme aujourd’hui. » »
Ne ratez rien du Tour de France 2024
Et qui sait, demain aussi ? L’étape de jeudi entre Mâcon et Dijon favorisera à nouveau les sprinteurs. « On va essayer, chaque sprint où l’on aura la possibilité de gagner, on ira, moi ou quelqu’un d’autre que l’équipe. C’est le Tour de France, le plus grand événement sportif du monde pour moi. » Et Cavendish en est devenu aujourd’hui l’un de ses plus grands acteurs.
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