Les martinets, qui figurent parmi les oiseaux les plus rapides du monde, semblent avoir un faible pour Saint-Etienne. Ou plutôt pour ses toits. Au printemps et en été, ils sont de plus en plus nombreux à sillonner le ciel stéphanois mais la rénovation des maisons et des toitures menace leur habitat. Des nichoirs sont désormais posés sur les façades des bâtiments rénovés.
On les confond souvent avec les hirondelles, d’autant qu’ils sont assez difficiles à observer, vu leur vitesse de déplacement. Le martinet peut voler à près de 200 km/h et il ne se pose pratiquement jamais, sauf pour couver et nourrir ses petits.
Une espèce migratrice qui est de plus en plus présente dans le ciel de Saint-Etienne et sous les toits des maisons. Dans le seul quartier de Tarentaize, 166 nids de martinets à ventre blanc ont été recensés. « Cette forte présence est liée à la proximité avec la nature » explique Anne Brunel, directrice de la Ligue de Protection des Oiseaux de la Loire. « Les martinets, qui sont insectivores, trouvent facilement de quoi se nourrir. Il est possible aussi que l’habitat stéphanois et ses maisons anciennes offrent davantage de possibilités de nidification dans les cavités sous les toits.«
Par ricochet, la rénovation des bâtiments menace les nids des martinets. Sauf si leur existence est considérée dans la rénovation des façades et des toitures, en installant des nichoirs spécifiques, avec une ouverture sur le dessous.
C’est l’option retenue dans le quartier de Tarentaize. Pour y rénover un îlot de 8 immeubles, le bailleur Habitat Métropole a déboursé 12 millions d’euros. 1 % du montant des travaux est dédié à la préservation des oiseaux. « Aujourd’hui, on ne peut plus démarrer un chantier de rénovation en détruisant les nids ou les espèces d’oiseaux protégés, comme les martinets ou les hirondelles. Il existe une obligation de compensation en recréant des nichoirs, pour les travaux de rénovation de toiture ou d’isolation extérieure » précise Geoffrey Chapuis, ingénieur travaux d’une grande entreprise de BTP.
Le quartier stéphanois de Tarentaise, lieu d’élection des martinets • ©France 3 Rhône Alpes
Ensuite, il faut être patient. L’adoption des nouveaux nichoirs par les couples de martinets peut prendre jusqu’à trois ou quatre ans. Malgré ses folles courses aériennes, l’espèce est fidèle à ses lieux de nidification.
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