Ils nous font rire depuis tant d’années ! Nombreux sont les actrices et les acteurs à avoir donné le sourire ou un fou-rire aux spectateurs français. Avec évidemment la troupe du Splendid, que tous les fans rêvent de voir se reformer. Ou Les Nuls, avec leur film culte La Cité de la peur et sa fameuse danse de La Carioca. Comment ne pas citer aussi, plus récemment, la bande à Fifi et les aventures délirantes des uns et des autres, dont Babysitting, carton en salles qui a failli ne jamais voir le jour. Avant tous ces groupes, un autre ensemble de comédiens avait séduit les spectateurs, avec son humour, son naturel et son énergie : celle d’Un éléphant ça trompe énormément. Sorti en salles en 1976, le film a attiré près de trois millions de fans, et valu à l’un des interprètes, Claude Brasseur, le César du meilleur acteur dans un second rôle.
Victor Lanoux heureux de retrouver son personnage de Bouly dans Nous irons tous au paradis
Malgré un certain froid entre deux de ses acteurs, Un éléphant ça trompe énormément a donc été un joli succès, qui appelait une suite. Aussitôt dit, aussitôt fait ou presque, avec Nous irons tous au paradis, suite directe du premier film, qui débarque au cinéma novembre 1977. Le long-métrage est diffusé ce lundi 22 juillet 2024 à 20h55 sur Arte. On y retrouve le même quatuor de comédiens, composé de Claude Brasseur (futur Jacky Pic de la saga Camping), Guy Bedos, Jean Rochefort (qui a donné un drôle de conseil à Guillaume Canet au début de la carrière de ce dernier), et Victor Lanoux. Ce dernier était visiblement très heureux de retrouver son personnage de Bouly. Dans une archive disponible sur le site de l’INA, le comédien exprime sa joie au micro de Michel Drucker. « C’est un personnage que j’ai bien aimé, parce je crois que c’est un des plus beaux cons du cinéma français. Il fait partie de cette catégorie de gens qui sont extraordinaires de naïveté. C’est ce qui m’a passionné dans le personnage. Il est con au point de quitter sa femme, elle revient avec plein d’enfants et son nouveau mec, lui en épouse une autre qui en a quatre, il est débordé avec tous ces enfants. Sa femme retrouve son premier mari, sa maîtresse retrouve son mari également, tout le monde part en bateau, sauf lui qui reste avec les mômes. C’est une espèce de personnage naïf et merveilleusement heureux.«
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Qui est le scénariste de Nous irons tous au paradis, la suite d’Un éléphant ça trompe énormément ?
Comme le premier film, Nous irons tous au paradis est scénarisé par Jean-Loup Dabadie, dont l’héritage a été l’objet d’une importante dispute familiale. Cette deuxième aventure suit Étienne Dorsay (Rochefort), qui découvre fortuitement une photo sur laquelle Marthe, sa femme, embrasse un inconnu. Rongé par la jalousie, il entreprend de la filer. Dans le même temps, il s’associe avec Bouly, Simon et Daniel pour acheter une maison de campagne. Jean-Loup Dabadie et le réalisateur Yves Robert, grand nom du cinéma français, ont concocté une histoire plus amère, toujours portée par le superbe quatuor du premier film. Une variation douce-amère et loufoque, toujours aussi séduisante.
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