Ces hivernants n’y sont pas pour rien si Nice, ceinte au nord par les Alpes provençales et au sud par la baie des Anges et ses rangées de palmiers, est aujourd’hui la cinquième plus grande de ville de France. Malgré sa taille, rien ne permet de penser qu’elle ait changé considérablement depuis l’époque où arrivèrent ces premiers visiteurs ; les édifices de verre et d’acier y sont rares et la vie y conserve le même rythme lent et décontracté.
Nice propose aujourd’hui encore ce qu’elle a toujours proposé. On y retrouve notamment des artistes tels que Matisse, Picasso et Chagall, qui tous entretenaient un lien personnel avec la ville et qui sont exposés dans bon nombre de ses musées. On y trouve également des reliques du passé, comme l’hôtel Régina, construit pour la reine Victoria, qui hivernait souvent à Nice, et s’en souvint même sur son lit de mort. Et puis il y a l’opulent opéra de Nice, qui propose opéras, ballets et concerts toute l’année parfois pour 10 euros seulement.
Si, pour le plus grand nombre, il n’est plus envisageable de passer l’hiver entier à Nice, un court séjour en basse saison suffit à se détendre et à relativiser. Mieux vaut y aller doucement : perdez-vous dans un tableau au Musée des Beaux-Arts de Nice ; déambulez dans les rues longées de villas de Cimiez en imaginant les vies de ceux qui vécurent là à son âge d’or ; dégustez un verre de rosé local frais sur la place Charles Félix et observez les passants. Il est indéniable que même hors saison, Nice est un remède pour l’âme.
1. VIEUX-NICE
Rues pavées et façades hautes en couleur caractérisent le cœur animé du Vieux-Nice. Restaurants, boutiques et vendeurs de glaces mis à part, ses rues sinueuses ont à peine changé depuis le 18e siècle, époque à laquelle la ville faisait encore partie du royaume de Sardaigne. De nos jours, l’on peut savourer des fruits de mer sur les étals de la place Saint-François ou prendre un apéritif avec vue sur la longue place du marché du cours Saleya.
Située sur la promenade des Anglais, principale artère de la préfecture des Alpes-Maritimes, cette villa transformée en musée expose photographies et objets d’époque offrant un aperçu direct de ce à quoi pouvaient ressembler les hivers niçois des élites européennes à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ce manoir majestueux de la belle époque fut la résidence d’hiver de l’homme politique français Victor Masséna et est un musée depuis 1921. N’oubliez pas de vous balader dans ses jardins parsemés de palmiers.
Dédié au travail du peintre Henri Matisse, ce musée est un incontournable lorsque l’on vient à Nice. Sa collection de près de 600 œuvres est principalement composée de tableaux et de dessins issus de sa production ainsi que d’objets récupérés dans son studio du Vieux-Nice après sa mort. Le cadre, une villa du 17e siècle située à Cimiez, non loin de l’endroit où le peintre et son épouse sont enterrés, est tout aussi captivant.
4. COLLINE DU CHÂTEAU
Ce parc juché au sommet d’une colline au bout de la promenade des Anglais offre le meilleur panorama sur les toits en terre cuite de Nice et est particulièrement pittoresque au coucher du soleil lorsque la ville baigne dans une lueur ambrée. Autrefois situé dans l’enceinte d’un château médiéval détruit en 1706 par les troupes de Louis XIV, ce parc est désormais doté de jardins romantiques datant du 19e siècle, d’une fausse cascade et d’une grotte rocheuse. Ceux qui redoutent de grimper les 300 marches qui y conduisent peuvent prendre l’ascenseur au niveau du panorama de la tour Bellanda.
C’est un fait peu connu que les vignes de Bellet, dans les collines niçoises, sont à l’origine de l’une des plus petites appellations de France et qu’il s’agit de l’un des seuls endroits au monde où l’on produit régulièrement du vin à partir de ces cépages rares que sont le braquet et la folle noire. Le château de Bellet, où l’on produit du rosé et du rouge biologiques depuis le 18e siècle, organise des visites et des dégustations dans sa chapelle désacralisée.
6. LOU CAMIN NISSART
Ce sentier de randonnée s’étirant sur 43 kilomètres le long du littoral niçois n’est peut-être pas à parcourir d’une seule traite. Cependant, le tronçon qui relie le mont Boron à la ville est la garantie d’une promenade abordable entre les pins d’Alep et les oliviers, devant les villas cossues le long des plages rocheuses. Si la pente est trop difficile, prenez un bus qui vous mènera en haut du mont Boron, profitez de la vue sur Villefranche-sur-Mer, puis redescendez en suivant l’itinéraire balisé jusqu’au port historique de Nice, le port Lympia.
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