Le samedi 6 juillet 2024, à Labastide-du-Vert, aux côtés du propriétaire des lieux, Jean-Jacques Lala, chanteur lyrique, baryton basse, de notoriété internationale, Jean-Pierre Alaux, président de l’Association pour la Renaissance des Jardins Extraordinaires d’Henri Martin (ARJEM), n’avait pas d’égal pour présenter l’histoire de la renaissance de ces lieux emblématiques du non moins célèbre peintre Henri Martin (1860-1943), maître de la période post-impressionniste.
À peine trois années se sont écoulées depuis le moment où Jean-Pierre Alaux faisait découvrir à Jean-Jacques Lala cette perle patrimoniale étouffant dans un écrin de verdure, sur les hauteurs de Labastide-du-Vert.
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D’emblée la magie des lieux opère, tant les Jardins de Marquayrol faisaient montre malgré l’état de friche, d’un je-ne-sais-quoi de paradis, qui n’attendait qu’une résurrection… « Ici, j’ai vu tout d’un coup, comment sur la terre de mes ancêtres, je pouvais apporter ma pierre à un rayonnement culturel, en même temps que de faire revivre un lieu patrimonial », déclare Jean-Jacques Lala. Acheter le lieu pourquoi pas ! Mais après ?
C’est là qu’intervient une deuxième fois Jean-Pierre Alaux, qui va remuer ciel et terre pour convaincre de solides partenaires en vue de réhabiliter le site : la demeure d’Henri Martin, son jardin et ses murs de clôture.
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Un engouement spectaculaire des bénévoles et partenaires
L’engouement suscité pour la remise en état et la valorisation des lieux fut tel, qu’une véritable famille a fini par se créer, comptant des dizaines de bénévoles et plusieurs mécènes. De fil en aiguille une cinquantaine de membres adhérents de l’association se retroussent les manches pour débroussailler le samedi matin et parfois même en semaine pour les plus mordus. « Un pari un peu fou », concède Jean-Pierre Alaux. Après la phase de débroussaillage, l’étape suivante a consisté à la remise en état des maçonneries et divers éléments de décoration : les murs d’enceinte, les pergolas, les bassins… Autre idée lumineuse du maire d’Albas : faire appel à Stéphane Bern et la Fondation du patrimoine. Qui mieux qu’un journaliste écrivain, pour convaincre un confrère… À la clé 300 000 €, dont 150 000 € dévolus à la restauration de la maison du maître, de la terrasse et des huisseries, l’autre moitié étant consacrée au jardin. Démarche menée à bien grâce à l’intercession de Mireille Dumas, devenue marraine des lieux. Ont pu être récupérés les vases d’Anduze d’origine, remis à l’honneur sur le site. Plusieurs spécialistes d’Henri Martin et un architecte-paysager ont assuré le suivi de cette restauration des espaces extérieurs menée dans un souci de restitution à l’identique, autant que possible ! Tout n’est pas absolument terminé, il reste notamment un pigeonnier à rénover.
Ils ont dit…
– Anne-Marie Leroy, présidente de la Fondation pour le Patrimoine Occitanie : » Le patrimoine est toujours une histoire de passion et c’est extraordinaire d’avoir réalisé cette réhabilitation des lieux en un temps si court, au regard de l’ampleur de la tâche ! «
– Mireille Dumas, journaliste, productrice et animatrice : « Au-delà de tout ce que vous avez réalisé qui est extraordinaire, ce que je trouve encore plus extraordinaire, c’est votre présence à vous tous, qui aurait probablement inspiré un tableau à Henri Martin ». Celle que l’on surnomme parfois « La Psy du PAF », s’est dite touchée par les arbres implantés dans le Jardin, avec toute leur symbolique entre la terre et le ciel ! Le patrimoine, ce sont les racines des hommes, les racines de l’humanité ».
– Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur : « Le musée Henri Martin de Cahors et les Jardins de Marquayrol doivent évoluer en résonance, c’est une évidence, un peu à la manière des Jardins de Giverny et Monet ».
– Jean-Luc Marx, maire de Cahors : « Cette résonance, nous la mettons en musique et que Marquayrol devienne pour le Lot, ce qu’est Barbison (un des endroits mythiques de la peinture pré-impressionniste), pour l’Île-de-France ».
– Raphaël Daubet, sénateur du Lot : « Une œuvre de résurrection » s’exclame-t-il. Le parlementaire salue le génie des lieux et se dit ému par les mêmes images de la nature qui ont elles-mêmes inspiré Henri Martin.
– Serge Rigal, président du Département du Lot : » Cela fait chaud au cœur de revoir ces lieux, deux ans et demi après les avoir sortis de la friche. Après Albas, Marquayrol, ouvre la voie vers peut-être un jour un circuit des jardins remarquables du Lot ! «
Visites et programme musicaux
L’ARJEM, dont le siège est à la mairie de Labastide-du-Vert compte 700 adhérents. C’est elle, qui organise la visite les Jardins de Marquayrol, tous les week-ends de cet été, avec au programme plusieurs rendez-vous musicaux :
– concert de musique classique avec ClassiCahors, le mardi 24 juillet,
– le mercredi 7 août, spectacle inédit, dédié à la vie d’Henri Martin,
– concert de musique jazz manouche, le dimanche 11 août.
À l’occasion de cette inauguration, l’artiste Delphine Epron propose des stages de peinture et de dessin, au Domaine de Marquayrol (contact au 06 63 17 21 04).
La réhabilitation des Jardins de Marquayrol : une belle histoire, avec pour maître-mot la passion et cette quête effrénée d’un paradis qu’on croyait perdu…
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