En arrivant sur site samedi soir dernier, Ugo Humbert avait roulé des yeux d’enfant en découvrant le nouveau sanctuaire réservé aux petits princes de la balle à Monte-Carlo. Cette année, pas mal de choses ont changé. Et au centre de la transformation, une préoccupation prioritaire a accaparé l’esprit de l’équipe dirigeante, autour de David Massey, le directeur du tournoi : comment améliorer le bien-être des joueurs et celui de leur famille ?
« Il y avait un manque d’espace pour les joueurs. Parmi le top 10, plusieurs viennent désormais avec beaucoup de monde. Plus encore, on a voulu trouver les meilleures conditions possibles pour les joueurs. En bas, on a trouvé, c’est vraiment un endroit exceptionnel. On avait peut-être les plus faibles conditions pour les joueurs avant et maintenant, on propose peut-être les meilleures ! C’est comme si les joueurs jouaient un autre tournoi. C’est le résultat souhaité », s’enthousiasmait jeudi le patron du Masters 1000 monégasque, David Massey.
« On est au bord de la piscine, on a de l’espace, la nourriture est bonne »
Ugo Humbert
Piscine chauffée à l’eau de mer et maître-nageur
Piscine de 48 m de long, à l’eau de mer et chauffée, maître-nageur attentif, buffet gourmet et adapté aux joueurs, chambres à disposition pour les membres de la famille, pistes de padel, salle de fitness, club pour enfants : il ne manque rien ou presque et l’endroit relègue forcément l’ancien « Players’Lounge », toujours utilisé par les joueurs cette année, au rang d’aimable complément. Pour l’édition prochaine, des navettes fluviales seront même mises en circulation pour permettre aux joueurs de rallier le Monte-Carlo Beach depuis le Bay par la mer ! Bref, un service hors norme, pour venir titiller l’éden californien d’Indian Wells, qui a nécessité une extension du site de près de 35 %, avec parterre de voiturettes électriques et mise « sous cloche » d’un bout de trottoir communal pour transporter en toute sécurité et discrétion les joueurs depuis les courts jusqu’au petit coin de paradis.
Un projet coûteux, avalisé par la commune de Roquebrune et négocié avec la direction du Monte-Carlo Beach, mais indispensable selon David Massey. « C’est un coût que l’on estime nécessaire pour le futur du tournoi. La question qu’on doit se poser tout le temps : que peut-on faire de mieux pour les joueurs ? Là, on a fait un grand pas en avant », avise David Massey, qui attend maintenant le retour par sondage des joueurs, en espérant une très bonne note.