En couple, Michel et Caroline cultivent des fleurs aux mille saveurs, théâtre de couleurs scintillantes.
Certaines tiges semblent bien solides sous les serres, et elles permettent aux fleurs d’inventer la perfection du monde. Ici, sur les terres de Garrouillet, à Labastide-Saint-Pierre, avec de l’eau sous nos pas, Michel et Caroline Faus ont inventé un monde que l’on voit fleurir avec éblouissement. Depuis 1995, ce couple d’exploitants agricoles propose une offre diversifiée dans le domaine horticole et le maraîchage. « C’est avant tout une histoire de famille car j’ai suivi mon mari après qu’il a profité d’un plan de licenciement, et mon beau-père faisait déjà le marché à Labastide pour vendre des légumes », explique Caroline Faus, également adjointe au maire, en charge de la vie économique. La vie de tous les jours dans nos campagnes, Michel la connaît bien, lui qui est originaire de Labastide-Saint-Pierre. « On a développé cette activité avec bienveillance et passion, car il en faut beaucoup, et notre clientèle s’est fidélisée rapidement », relève Michel. Tout au long de l’année, ils vendent des fleurs et des légumes sur place, sur leur exploitation, mais aussi au marché de la cité d’Ingres. « Notre clientèle vient essentiellement des alentours, mais aussi de Montauban, et le plus important à nos yeux, c’est le contact humain », insiste Caroline. Car dans cette campagne qui respire la quiétude, les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même. « Avec certaines personnes, nous sommes devenus amis ; d’ailleurs, depuis plus de vingt ans, elles ont vu nos filles grandir. »
Ravir les papilles
Plants de légumes en été, suspensions dans les serres, décidément, la qualité ne manque pas. Dans une philosophie de circuit court, il faut maîtriser les différentes espèces et aimer la nature. « Nous composons avec les aléas climatiques, à l’image du mois de mai qui a été très humide. » La recette ne leur fait pas défaut, avec deux grandes serres qui offrent un volume total de près de 1 500 m3. « Cette capacité matérielle nous permet d’assurer la continuité dans notre travail. » Sur une terre très sableuse, les efforts se répètent inlassablement, parfois rudes et répétitifs, mettant à contribution la résistance physique. « Il ne faut pas compter son temps, les journées sont souvent étendues, mais le plaisir est toujours le même. » La réception des boutures laisse présager la teneur du travail, à l’image des 45 000 godets actuellement préparés. Ici, toute la semaine, les clients sont libres comme des abeilles pour venir découvrir et se servir. Somme toute, la fleur ne rêve pas de l’abeille, elle fleurit, et c’est l’abeille qui vient à elle.
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