La roselière de Boumandariel, située à la sortie ouest du village, a connu ces derniers temps des malheurs (incendie en août 2020, sécheresse…) qui auraient pu lui être fatals, mais que deux anges gardiens locaux providentiels se sont acharnés à combattre : l’ancien ingénieur à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) Jean-Paul Maurice a d’abord, en 2010, orienté les projecteurs sur « ce trésor de biodiversité » qu’il a magnifié en faisant naître le très couru sentier botanique.
Dans son sillage, Robin Rolland, lui aussi entiché du site de longue date, en est devenu le conservateur bénévole depuis 2018. Cet ancien ingénieur écologue à la Dreal-Paca s’est engagé à « dorloter » quasi quotidiennement, avec sa compagne Monique Barthélémy, « cette zone humide remarquable, discrète, riche, qui se mérite et se découvre peu à peu« .
Un ouvrage sur les orchidées sauvages
De ces deux retraités, mais toujours passionnés, le dernier a récemment dû jouer un rôle pas forcément prévu de « pompier de service » après le terrible incendie du 4 août 2020, notamment en coachant une reconquête méthodique et plutôt rapide du site défiguré, avec les structures institutionnelles, l’adjointe saussétoise et les services municipaux de l’environnement et des espaces verts.
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