À Gourdon, dans le Lot, Guylaine Boutonnet a tout quitté pour reprendre un petit camping avec son fils, Rudy. Un projet qu’elle avait imaginé avec son mari, décédé en 2020. Aujourd’hui, entre nettoyage, tonte et réaménagement, elle rouvre son petit paradis à ses premiers visiteurs.
« C’était notre projet à deux. Quand mon époux est décédé, on s’est dit avec Rudy qu’on allait concrétiser le projet qu’on avait avec papa ». En 2020, alors que la pandémie bouleverse le monde, Guylaine et son mari décident de changer de vie. Ils rêvent d’un petit camping, loin du tumulte, pour profiter des leurs proches. Mais le destin en décide autrement. Son époux est emporté par un cancer. « C’était pour vivre mieux, profiter des petits-enfants », confie-t-elle.
« Ici, c’est un peu comme à la maison »
Elle vend alors sa maison dans l’Hérault et relance le camping Le Paradis à Gourdon avec, Rudy, son fils, et Maxime Poudevigne, un ami. Depuis, chaque saison est une manière de prolonger ce rêve. « On ne fait pas des cents et des mille, mais c’est très enrichissant. On rencontre de nombreuses personnes, des histoires de vie passionnantes. »

Derrière la légère odeur de l’herbe coupée, les allées du camping sont encore tranquilles mais pour peu de temps. Un groupe arrive aujourd’hui, en avance, accélérant ainsi la réouverture. « Normalement, il faudrait deux bons mois pour tout nettoyer », souffle Guylaine. « Mais on s’adapte. » Tout le camping fonctionne sur ce principe. Loin des grands complexes, ici, « c’est un peu comme à la maison. Les clients le sentent, et certains reviennent chaque année. » En avril, mai, et juin, des randonneurs, des ouvriers ou des groupes sont de passage. En été, les familles s’installent pour de plus longs séjours.
« Rien n’est marqué dans la pierre, on s’adapte aux gens »
Chaque dimanche soir de juillet et août, un petit rituel rythme la vie du camping : l’apéritif de bienvenue. Verres levés et cahier ouvert. « Je leur demande ce qu’ils aiment faire pour organiser les activités de la semaine pour s’adapter aux préférences des visiteurs. » Ce souci d’écoute fait toute la différence. « Rien n’est marqué dans la pierre », aime répéter Guylaine. Un principe qui se retrouve dans l’organisation des activités : tournois de billard, fléchettes, soirées musicales avec des groupes locaux… rien n’est obligatoire, tout est proposé. « L’an dernier, on a eu jusqu’à 96 personnes à une soirée grillades », raconte Rudy.
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Parmi les nouveautés de cette année, Rudy a investi dans un télescope pour observer les constellations. Quant au bar-snack, il est accessible aux visiteurs comme aux habitants de Gourdon. « Il nous arrive d’accueillir des anniversaires ou des fêtes d’anniversaire, même en dehors du camping. »

Si le camping vit, c’est grâce à une grande organisation et une entraide constante. « On n’est pas un restaurant, on ne sait jamais combien de couverts on va faire », sourit Guylaine. « Parfois on en a trois, parfois trente. » La piscine, le snack, l’entretien du matériel pèsent lourd dans le budget. Et la météo reste un facteur clé. » L’an dernier, la grêle a percé une toiture, il a fallu la réparer. » « Le terrain ne leur appartient pas, et les marges sont faibles. « Mais ce qui nous anime, c’est le contact, le lien qu’on crée avec les gens. », appuie-t-elle.
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