Le jardin d’Hélène, c’est comme un havre de paix. Difficile d’imaginer que sur ces massifs de fleurs, toutes venues des quatre coins du globe, se trouvait un simple champ de blé il y a une dizaine d’années.
Aujourd’hui, quelque 350 variétés de rosiers ornent la roseraie. Une œuvre conçue patiemment par Hélène Toporowski et sa famille, à la force du poignet. À l’évidence, elle a la main verte. « J’ai commencé il y a 12 ans à modifier ce lieu », explique Hélène. Animée par sa passion pour la botanique et l’horticulture, elle continue inlassablement de transformer son jardin aux mille couleurs. L’ancrage de la roseraie dans son environnement local n’est jamais loin, en témoigne la présence de plusieurs piliers en bois, que l’on utilisait dans le temps pour sécher les tresses d’ail. « C’est bien de les mettre à l’honneur, c’est un peu comme un hommage », explique Hélène.
Un jardin cosmopolite
Toutes ces années durant lesquelles Hélène Toporowski a bâti puis agrandi le jardin, cette dernière les a consacrées à semer de nouvelles graines, parfois très exotiques. Dans le fond de sa parcelle cohabitent l’arbre de Tule, un conifère mexicain, une plante venue d’Afrique-du-Sud, répondant au doux nom de « Salvia scabra », ainsi que le tetrapanax, un arbuste asiatique aux feuilles ressemblant à des papillons. Non loin de là règnent en maîtres les rosiers de Damas, ou encore le rosier Pimprenelle, dont les premières fleurs ont éclos il y a quelques jours à peine. « On adore chercher les végétaux rares, les rosiers qui ont des histoires », explique-t-elle. Chaque souche grandit à son rythme, sans traitement (excepté quelques doses de bouillie bordelaise).
Pourtant, le terrain ne se prêtait pas forcément à devenir une pépinière de plantes exotiques et anciennes. Le sol très calcaire n’aidait pas nécessairement à transformer la parcelle en paradis horticole. « On l’a fait avec les moyens du bord, et on essaie de faire connaître les rosiers et toutes ces variétés de plantes. » Et au-delà des visiteurs, c’est surtout auprès de sa famille qu’Hélène veut transmettre le fruit de son travail. Et notamment à ses enfants, dont certains en connaissent déjà un rayon sur les nombreuses variétés de fleurs présentes ici. « Il y a plein de choses à découvrir, c’est amusant d’ailleurs de voir les enfants les yeux grands ouverts », témoigne Hélène. Qui parvient aussi à commercer quelques-uns de ses rosiers, principalement dans des foires de la région, et chez elle.
Même si cette passion demeure chronophage, et « beaucoup d’investissement, même à notre niveau », Hélène n’abandonnerait sa roseraie pour rien au monde. Jour après jour, elle continue d’embellir son éden végétal, pour le plus grand plaisir des visiteurs.
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