Avec une deuxième qualif’ de rang face à un club de N3, Blagnac (1-1, 4-2 tab), les Caussenards (R2) ont écrit samedi un nouveau chapitre doré de l’histoire du jeune club de Comtal créé en 2021. En attendant le tirage des 7e et 8e tours, mercredi matin.
Où s’arrêteront-ils ? Souvent, les exploits des Petits Poucets en Coupe de France ont lieu sur de petits terrains en herbe sur lesquels, au cœur de l’automne voire de l’hiver, si l’histoire dure, permettent de niveler les valeurs. Le FC Comtal défraie donc la chronique – en bien ! –, à l’heure de s’être payé, lui le pensionnaire de Régional 2, un second scalp de club de National 3, Blagnac samedi soir (1-1, 4-2 tab)… sur sa fameuse surface synthétique du stade Christian-Dumas qui lui sied à ravir. Favorisant donc un jeu de qualité.
6 000 euros à ce stade
Et après avoir sorti deux clubs supérieurs de deux divisions, on pourrait rajouter les voisins d’Onet, lors d’un match amical de pré-saison, là sur pelouse naturelle. Le constat est donc aujourd’hui à trois formations de National 3 qui ont cédé devant le capitaine Benjamin Higonenc et les siens ! Énorme. Hormis cette aventure sportive qui est exceptionnelle, les protégés du président Guitard ont déjà acquis la somme de 6 000 euros quoi qu’il arrive en atteignant ce 7e tour de la célèbre compétition nationale. En attendant de disputer une rencontre à 12 000 euros supplémentaires le week-end du 16 novembre… Qui pourrait donc porter le total à 18 000 euros de gain (hors buvette et divers) en cas de qualification pour le 8e tour. Soit environ 15 % du budget annuel du club (autour de 130 000 euros). Pas une miette pour un petit club amateur.
Soirée au Central puis au Loft
Et si la fête fut folle lors de ces deux derniers tours, avec une escapade « privatisée » par le club après la victoire face à Argelès dans le bar « Au bruit qui court » avec la présence des célébrités locales, Killian Corredor et Lucas Tousart ; cette fois-ci, la nuit de célébrations s’est déroulée « au Central », l’un des partenaires numéro un du club caussenard. Avant pour les plus téméraires de terminer au Loft, en centre-ville. « Nous sommes restés manger au stade avant de rallier le Central, c’était une soirée intense de voir les gens heureux comme cela « , a réagi le coach Guillaume Laneau hier en fin de matinée. Les rêves les plus fous s’offrant désormais au président Guitard et à ses hommes.
Guillaume Laneau 15 ans après
« Maintenant, cela appartient à l’histoire « , commentait ainsi le héros de la soirée, le gardien Valentin Dahak, auteur d’une deuxième mi-temps et d’une séance de tirs au but de feu. « J’avais dit en rigolant qu’on arriverait en 32e aux joueurs il y a quelque mois. Nous n’en sommes plus qu’à deux tours« , se prenait à rêver Marc Guitard ému aux larmes. Tandis que Laneau espérait prendre son ancien club, « le Raf à Paul-Lignon« , lui qui était de la partie il y a 15 ans lors de l’exploit de Rodez, alors en CFA, face au PSG en 8e de finale de cette même coupe (3-1 ap).
Tomber sur un gros pour terminer l’aventure en apothéose ou prendre encore des clubs abordables pour passer un ou deux tours supplémentaires : telle est la question (un peu folle) avant le tirage au sort mercredi lors duquel les clubs seront dispersés en neuf poules. Un tirage qui sera effectué pour le 7e, mais aussi pour le 8e tour. Les Sébazaco-Lioujacois auront l’œil tourné vers Paris et le CNOSF vers 10 h 45, heure et lieu du tirage. Pour rêver encore plus grand.
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