Samedi 22 février, au parc du Bosquet à Alès, malgré la froide pluie, la 14e bourse aux greffons a drainé un large public.
« C’est le paradis parce que je vois des gens souriants, qu’il y a là, de la vraie vie, confie Stéphanie, un plant de chaillotte ou de christophine au fond du sac. À peine gênée par la pluie froide qui fait des claquettes sur les toiles blanches abritant la dizaine de stands formant cette 14e bourse aux greffons, la Cévenole se réjouit de l’événement. Au fond du sac, encore, des fraisiers et l’objectif, savoureux, de mettre les mains dans la terre. « Ça fait du bien, ce sont de vraies activités qui manquent à notre société, du naturel. »
Un lien que des dizaines de visiteurs, samedi 22 février, ont fait vivre à l’invitation du centre national de Pomologie et de la ville d’Alès. Une initiative portée par l’équipe et sa présidente, Sabine Rauzier, “reine” des fruits à pépins.« Ici, on trouve une centaine de pommiers, détaille-t-elle en désignant de fragiles greffons alignés et référencés. Là, ce sont des fruits à noyaux, ici de la vigne, là des graines ou encore des plantes en pots qui sont offertes. »
Soit, toutes les pièces du grand puzzle de la biodiversité que s’attachent à préserver sur le territoire des particuliers, débutants ou éclairés. Aidés en cela par des spécialistes de la greffe, de la taille ou des semences leur permettant de repartir, enrichi d’un savoir. Ou d’un sac de graines favorisant des variétés anciennes ou le soutien à une diversité écologique. » Dans les zones rurales, on a un engouement pour ces variétés cévenoles qui, en plus, s’avèrent adaptées au changement climatique, avec une résistance intéressante par rapport aux maladies et aux ravageurs. » Des greffons dont chacun porte son petit nom, objet d’un travail assidu de référencement.
Une forme de résistance du vivant qui s’organise…
» Ici, c’est cadré. Si ce n’est pas étiqueté, on retire, explique Sabine Rauzier. C’est aussi cela qui est apprécié. On essaie d’avoir un suivi de variétés ce qui fait que des gens qui ont acheté des greffons, il y 14 ans, et qui les ont plantés, ramènent maintenant le bois ou les graines. C’est là l’attachement à cette foire ».
En témoigne, au fond du barnum, une dizaine de personnes attentives aux conseils de Patrick Maurin lors de l’atelier de taille de formation des jeunes agrumes. Une somme de savoirs divulgués, gestes à l’appui, en toute simplicité. Une forme de résistance du vivant qui s’organise…
Le fruit d’un travail collectif
Avec le centre national de Pomologie, la sauvegarde et le maintien du patrimoine arboricole et fruitier est aussi le fruit de l’engagement des structures suivantes : Le filon vert, Terres Arboricoles Cévenoles, Vergers de Lozère, Fruits Oubliés Réseau, Les Fruits de la Résilience, Les Champs d’Apibio, 100 % Cévennes et La Maison de la Figue.
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