Expo
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A partir du 2 juillet, le musée marseillais présente une exposition inédite en France sur l’histoire hexagonale et suisse des pratiques de nudité dans la nature, en plein renouveau. L’occasion de dévoiler au public une sélection d’archives des communautés naturistes.
Saviez-vous qu’aux portes nord de Paris, dans les méandres la Seine, l’île du Platais (Yvelines) accueillait il y a près d’un siècle, l’une des premières communautés naturistes hexagonales ? Fondée en 1928, par les frères Durville, tous deux médecins et adeptes de cette philosophie hygiéniste, «Physiopolis» promettait aux membres de la Société naturiste, leurs familles et leurs visiteurs, repos en maillot de bain et activités physiques en plein air. La nudité intégrale y est cependant proscrite et l’après-guerre a raison de l’identité naturiste de la colonie francilienne, désertée par les Durville au profit d’un nouvel éden naturiste : Heliopolis. Fondée quatre ans plus tard au large de Hyères (Var) sur l’île du Levant selon les mêmes préceptes avec sa chapelle, son école ainsi que ses services postaux, cette utopie azuréenne tient encore le coup. Mais pour combien de temps ?
Ces deux exemples illustrent l’histoire à rebondissements du naturisme, alors que la pratique de nudité en plein air connaît un renouveau militant, et la précarité de ses lieux en France, pourtant première destination naturiste au monde. Ils nourrissent aussi abondamment une exposition inédite,
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